[Day 4/7] Interpreting Centimeter Numbers

Hi,

(Missed yesterday’s e-mail, “Fix Your Eyes?  First, Measure Your Myopia”?  Find it here.)

Yesterday I gave you some homework, so right now you probably have a bunch of numbers you have no idea what to do with. First, let me just tell you that these numbers are vital. They tell us almost everything we need to know about eye strain, where you need to apply habit changes, and what kind of lens correction your eyes actually need in order to feel better. Powerful knowledge is hiding in those numbers.

Here’s a quick primer on how to interpret them:

First, you’ve got morning vs. midday vs. late day/evening. This shows you a range of distances. I want you to think back to the second e-mail, because it is important here that you understand your eyesight is not static. I wish there was a double bold function. Re-read that! Eyesight—not static. Your eyes change in terms of “degrees” of myopia throughout a single day.

What’s going on here?

Well, I won’t flog the optometrist’s dead horse too much, but that single measurement obtained in the darkened room was wrong. The easiest “fix” for your myopia is just to give you as much correction as you can possibly tolerate. It’s not a great idea, but then neither is a drive-through burger joint. 

But now back to those numbers. The way they change gives you clues as to where the strain that contributes to your worsening eyesight is coming from. Let’s use an example to illustrate this, and let’s use…me.

I too used to be quite myopic. I have my old measurement logs (by the way, do keep logs; they contain powerful information you’ll want long term). Here is one of my mornings from 2005:

L: 32 cm; R: 36 cm

If you use the calculator (you’re welcome), you’ll get the following diopter results: -3 and -2.75. Can you guess what my actual prescription was back then (yes, do keep a log!)? It was -2.75 for both eyes. 

Almost perfect, but it was about time to reduce it by 0.25. Now you may remember that I told you I used to wear -4.00 glasses, so by this point I was already well on my way to a lower prescription. And my progress at this point was actually greater than it may seem. That -4.00 prescription when I first began my journey? It was 0.75 diopters too low.

Why am I telling you all this? Well, the first important thing to understand here is that your prescription is relative. You need to understand your eyes and what prescription they actually need. But for now, let’s get back to my results. 

My morning measurements were L: 32 cm and R: 36 cm.

By midday, my measurements were L: 30 cm and R: 35 cm.

The numbers went down. What does that mean? It means I could see less well by the middle of the day than I could in the morning. That’s strange, right? And you might be experiencing something similar too; it’s the most common type of centimeter curve (yes, these descriptions are basically my own inventions since the mainstream just sells you more glasses).

In the evening my measurements were L: 28 cm and R: 32 cm.

Ouch! 28 cm equals a -3.50 prescription. I just went up a half diopter, from -3.00 to -3.50, in the course of a single day. That’s not good! But can you guess what the measurement was the following morning? It was back to 32 cm. What is going on here?

It’s eye strain. Remember the ciliary (focusing) muscle? It’s not happy by the end of the day. It’s getting “stuck” in close-up mode, and that’s really affecting my eyesight. But at night, when you go to sleep, the ciliary muscle relaxes, and then the morning is like a reset, with everything working as it should. 

Here’s what should really be opening your proverbial eyes. There’s a lot going on here, and with just some Jake knowledge to help you out, you can measure your diopters objectively. You can quite literally quantify your eye strain with cold, hard, numbers. Its powerful stuff. 

So now that you know this, what should you do?

  1. Keep measuring. Create a reminder to measure a few times a day for the next week. You want to look for trends, such as how your eyesight is on off days with no close-up work, on days with exercise, on days spent in natural daylight, etc. You want to compare your vision in good lighting vs. crappy fluorescent lighting. Just get some numbers! You’ll want them in the future.
  2. Read. The more you learn, the better off you’ll be. Take a look at this page on successful natural myopia control and take in as much as you can!

–> Tomorrow we’ll talk about the dark specter of axial elongation, which is basically the one thing you really want to avoid. It’s the number one piece of the progressive myopia puzzle, and the thing that ends up causing all sorts of retinal problems down the road. I’ll also let you in on the single worst thing you could be doing for your eyes—the one thing you really don’t want to do at all, ever. It really is must-read territory.

See you tomorrow!

Cheers,

– Jake Steiner

 

FRENCH VERSION

Bienvenue dans la quatrième partie de ce guide écrit par Jake Steiner qui vous aidera à regagner le contrôle de vos yeux.

Dans la partie précédente, je vous ai donné des devoirs à faire, donc maintenant vous avez probablement plein de nombres dont vous ne savez que faire. Tout d’abord, je vous dis que ces nombres sont vitaux. Ils nous disent presque tout ce qu’on doit savoir sur la fatigue des yeux, là où vous devez appliquer des changements d’habitudes, et quel type de correction de verres il vous faut vraiment afin de vous sentir mieux. Des connaissances puissantes se cachent derrière ces nombres.

Voici quelques rudiments sur leur interprétation :

Pour commencer, il y a une différence entre le matin, le midi et la fin de la journée. Cela vous montre une certaine fourchette de distances. Je vous demande de repenser à la deuxième partie, car il est important ici que vous compreniez que votre vision n’est pas statique. Si seulement je pouvais mettre ces mots en double gras. Relisez cela! Vision — pas statique. Vos yeux changent en termes de « degrés » de myopie au cours d’une même journée.

Comment cela se fait-il ?

Eh bien, je ne vais pas trop taper sur le dos de l’optométriste, mais cette mesure unique obtenue dans la salle sombre était incorrecte. La « solution de facilité » pour votre myopie consiste seulement à vous donner autant de correction que vous pouvez tolérer. Ce n’est pas une bonne idée, et un hamburger servi au volant non plus.

Mais revenons à ces nombres. La manière dont les yeux changent vous donne des indices sur la provenance de la fatigue qui contribue à empirer votre vision. Prenons un exemple pour illustrer cela : moi.

À l’époque, j’étais tout à fait myope. J’ai conservé mes anciens relevés de mesure (au fait, je vous conseille de tenir un journal de bord, car il contient des informations qui vous seront très utiles à long terme). Voici l’un de mes matins en 2005 :

32 cm à gauche et 36 cm à droite

Si vous utilisez le calculateur (je vous en prie), vous obtiendrez les résultats de dioptrie suivants : -3 et -2,75. Devinerez-vous ce qu’on m’avait vraiment prescrit à l’époque (oui, tenez un journal !) ? C’était -2,75 pour les deux yeux.

Presque parfait, mais il était temps de réduire cela de 0,25. Maintenant, vous vous souvenez peut-être que je portais des verres -4,00, donc à ce moment j’étais déjà bien sur le chemin vers une prescription inférieure. Et ma progression à ce moment-là était d’ailleurs supérieure aux apparences. Cette prescription de -4,00 quand j’ai débuté ma démarche était 0,75 dioptrie trop basse.

Pourquoi je vous dis tout cela ? Eh bien, la première chose importante à comprendre ici est que votre prescription est relative. Vous devez comprendre vos yeux et quelle prescription ils nécessitent réellement. Mais, pour l’instant, revenons à mes résultats.

Le matin, mes mesures étaient les suivantes : 32 cm à gauche et 36 cm à droite.

Le midi, mes mesures étaient les suivantes : 30 cm à gauche et 35 cm à droite.

Les chiffres ont baissé. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que je pourrais voir moins bien à midi que le matin. C’est étrange, n’est-ce pas ? Et vous vivez peut-être également quelque chose de similaire ; c’est le type le plus courant de courbe de centimètres (oui, ces descriptions sont essentiellement mes propres inventions étant donné que le courant dominant vous vend simplement davantage de lunettes).

Le soir, mes mesures étaient les suivantes : 28 cm à gauche et 32 cm à droite.

Aïe ! 28 cm est égal à une prescription de -3,50. J’ai gagné une demie-dioptrie, de -3,00 à -3,50, en l’espace d’une seule journée. Ce n’est pas bon ! Devinerez-vous quelle était la mesure le lendemain matin ? J’étais revenu à 32 cm. Que se passe-t-il ?

C’est la fatigue des yeux. Vous souvenez-vous du muscle ciliaire (de mise au point) ? Il n’est pas heureux à la fin de la journée. Il se retrouve « bloqué » en mode plan rapproché, et cela affecte réellement ma vision. Mais la nuit, quand vous allez vous coucher, le muscle ciliaire se relaxe, puis le matin est comme un nouveau départ, avec tout qui fonctionne comme cela le devrait.

C’est ce qui devrait vraiment ouvrir vos yeux proverbiaux. Il se passe beaucoup de choses ici, et avec un peu de connaissances de Jake pour vous aider, vous pouvez mesurer vos dioptries objectivement. Vous pouvez littéralement quantifier votre fatigue oculaire avec des nombres concrets. Ça, c’est puissant.

Maintenant que vous savez cela, que devinerez-vous faire ?

  1. Continuez de mesurer. Créez un mémo pour prendre vos mesures quelques fois par jour pendant la semaine qui suit. Le but est d’observer les tendances, par exemple comment votre vision varie lors des jours sans travail de près, lors des jours avec du sport, lors des jours passés à la lumière du jour naturelle, etc. Il faut que vous compariez votre vision dans un bon éclairage et dans un éclairage fluorescent médiocre. Il suffit d’obtenir quelques nombres ! Vous en aurez besoin à l’avenir.
  2. Lisez. Plus vous apprenez, mieux vous en tirerez. Lisez cette page sur un contrôle naturel réussi de la myopie et assimilez autant que possible !

–> Dans la partie suivante, nous parlerons de la sombre menace de l’élongation axiale, qui est essentiellement la chose à éviter absolument. C’est la pièce numéro un du puzzle de la myopie progressive, et la chose qui finit par causer toutes sortes de problèmes rétiniens par la suite. Je vais également vous révéler la pire chose que vous pourriez faire à vos yeux, la chose que vous voudrez éviter à tout prix. C’est vraiment une lecture indispensable.

Fin de la partie 4.